FR EN

Crédits : Dorothée Marro, CREM. Photo : Getty Images

Hommage au Prince Rainier III

En 2023, Monaco célèbre le centenaire du Prince Rainier III.

Cet homme charismatique a laissé une empreinte indélébile sur la Principauté. Son accession au trône en 1949 a marqué le début d'une ère de transformation et de prospérité pour Monaco. La famille princière a décidé de célébrer cet événement avec l'ensemble de la Principauté. Diverses manifestations seront organisées tout au long de l'année pour lui rendre hommage et retracer le parcours de ce monarque visionnaire qui a su conduire son peuple vers des horizons prometteurs.

Les célébrations ont débuté le 31 mai avec le « Rocher en fête ». CREM et sa Présidente, Louisette Azzoaglio Levy-Soussan, étaient au rendez-vous. Le Club suivra de près les différentes manifestations tout au long de l’année en proposant notamment des visites privées, des expositions, la projection du film « Rainier III par lui-même » et le Bal du Centenaire à l’Hôtel de Paris. Les commémorations se concluront par le festival du cirque de Monte-Carlo qui lui sera dédié.

L’une des premières festivités a été l’exposition « Le Prince chez lui ». Organisée dans les Grands Appartements du Palais Princier, les Membres ont profité d’une visite privée guidée par Thomas Fouilleron, Directeur des Archives et de la Bibliothèque du Palais, à l’issue de laquelle ce dernier nous a accordé une entrevue.

Thomas Fouilleron, Directeur des Archives et de la Bibliothèque du Palais Princier.
Crédits: © Loïc Repiquet - Archives du Palais Princier de Monaco

 

Comment est née cette exposition ?

Nous avons donné à voir le Prince dans sa vérité, son intimité, son quotidien d’homme d’État, mais aussi une tout autre image, celle d’un homme dur ou réservé, véhiculée par les médias. En réalité, c’était un artiste, amoureux des lettres, romantique et humain. Grâce à 300 images, souvent inédites, hors champ, repérées parmi une dizaine de milliers, nous racontons qu’il était particulièrement chez lui au Palais. Il y est né, en avait fait sa résidence comme aucun de ses prédécesseurs depuis la première partie du XVIIIe siècle, et y a construit l’image de Monaco.

Premier restaurant de l’illustre Chef japonais Nobu  en France,  Matsuhisa Paris propose un voyage culinaire original en fusionnant les délices du Japon et ceux du Pérou. À la carte, les influences se confondent à travers des sashimis de thon Albacore réveillés par des piments jalapeños ou de la morue noire laquée de sauce miso. Pour un moment inédit, faites-vous également surprendre par l’expérience Omakase pendant laquelle le Chef Hideki Endo sélectionne pour vous une série de plats à la carte et les exécute sous vos yeux. Pensée pour les gourmands, les curieux et… les indécis  !

Quelle image ?

Il a fait de Monaco un État moderne, ouvert sur le monde : la reconnaissance internationale avec l’admission de Monaco à l’ONU et au Conseil de l’Europe, l’aggiornamento des relations avec la France, et le règlement de la question institutionnelle par l’adoption de la constitution de 1962, révisée juste avant la fin de son règne, en 2002. Son mariage de conte de fées avec la Princesse Grace a fait de Monaco un rêve, mais il ne souhaitait pas faire de la Principauté un « ghetto luxueux », à la différence de l’armateur grec Aristote Onassis, actionnaire majoritaire de la Société des Bains de Mer jusqu’en 1966, qui plébiscitait un tourisme élitiste. Le Prince Rainier a, au contraire, permis une complémentarité entre tourisme d’affaires et tourisme populaire, accueillant des industries cosmétiques, pharmaceutiques, mécaniques et a créé un calendrier événementiel dense, culturel et sportif, pour faire de la Principauté un pôle d’attraction continu.

Quels étaient les temps forts de l’exposition ?

On y découvre le jeune homme, l’époux et le père : comme ces photos où le Prince est encore en pyjama en famille un matin de Fête nationale, celles où les enfants princiers découvrent leurs cadeaux de Noël à ses côtés, ou la lettre écrite à son ami Marcel Pagnol, évoquant son bonheur de devenir père. C’était un homme de coeur, « paternaliste » avec les Monégasques qu’il considérait comme sa deuxième famille, sensible à la fidélité sans faux-semblants des animaux, loin de la comédie humaine… Il était passionné de ferronnerie, son jardin secret « thérapeutique ». Pour se délasser de la « paperasserie » du Palais, il sculptait des œuvres en fer forgé dans son atelier de Rocagel, exposées ici pour la première fois. Certains clichés inédits dévoilaient sa malice... Un portrait où il livre un clin d’œil à l’objectif ou un cliché de 1962, lors de la crise franco-monégasque, où il est paré d’un masque caricatural du général de Gaulle, sous le regard perplexe de la Princesse Grace. Le Prince s’était parfaitement intégré dans la tradition de sa dynastie, tout en la modernisant, incarnant parfaitement chaque tournant du XXe siècle.

Bienvenue dans l'univers CREM: a place, a lifestyle, a culture

Pour nous contacter, cliquez sur la sonnette.

Newsletter

Pour recevoir nos actualités, c’est par ici !

PLUS D’ARTICLES

Suivez-nous !
@crem_monaco